irradiations infligée par l'uranium appauvi (UA) dans un poumon

« Textes d’Antipas – Tahat Kôl news »  d’août 2003.                           

CALCUL DE  L’IRRADIATION  RECUE  PAR  UN POINT CHAUD (hot point)  
DANS  UN  POUMON, CAS  DE L’URANIUM  APPAUVRI (UA).   

 
Exposé de Maurice-Eugène ANDRE                                                  

1.  Pour bien comprendre cet exposé, il faut préalablement savoir que les atomes instables sont appelés ‘atomes radioactifs’, et qu’ils sont des atomes « tireurs omnidirectionnels » qui bombardent leur entourage de projections corpusculaires subatomiques, et / ou de rayonnements de type électromagnétiques, certains sans désemparer pendant des centaines de milliers d’années.  


2.  
Les tirs observés et qui émanent des atomes radioactifs, peuvent être classés en  plusieurs catégories :

-  le tir corpusculaire bêta est un tir d’électrons projetés du cœur de l’atome (du noyau) à la vitesse d’environ 200 000 Km par seconde ;  détectable avec un radiamètre ou chambre d’ionisation.

- le tir corpusculaire neutronique, tirant des neutrons issus du cœur de l’atome avec des vitesses élevées variables ;

- le tir corpusculaire alpha tire des particules venant du cœur de l’atome, particules ayant chacune une masse importante de 7348 électrons. Elles sont éjectées à environ 20 000 Km par seconde, et sont composées d’un ensemble de 2 neutrons accolés à 2 protons ;  le tir alpha est le tir ionisant le plus lourd qui existe et qui fut erronément ignoré dans sa nocivité il n’y a pas très longtemps encore, parce que tiré de l’extérieur du corps il ne franchissait pas la barrière de la peau … Mais tiré de l’intérieur du corps par des amas d’atomes ayant passé la barrière cutanée, il est redoutable pour le déclenchement des cancers qu’il provoque. Le tir alpha est détectable avec un radiamètre correctement conçu.

- le tir électromagnétique gamma qui n’a pas de masse et qui se propage à l’entour de l’atome, de manière omnidirectionnelle, à la vitesse de 300 000 Km par seconde qui est également la vitesse de la lumière. Le tir gamma a une longueur d’onde qui est propre au radio nuclide (ou radionucléide) qui l’émet, et cette longueur d’onde est « une signature » identifiant précisément chaque radio nuclide émetteur gamma, notamment détectable par un spectromètre.  Le tir gamma est détectable avec un radiamètre aussi, et avec un spectromètre, ce dernier précisant à quel atome on a affaire.


3.  
Les dommages constatés dans les cellules vivantes soumises à des tirs ionisants trop importants, conduisent parfois à la mort et souvent à des maladies graves comme les différents cancers.
    Les tirs définis et cités ci avant, (tirs alpha, bêta, gamma et neutroniques) sont appelés « rayonnements ionisants ». Ils sont TOUS préjudiciables à la vie quand ils dépassent le pouvoir de restauration des cellules. Les tirs gamma issus du sol (radioactivité naturelle) et les rayons cosmiques provenant de l’univers, ne dépassent normalement pas 1/10ème de REM par an (0,001 sievert) et ne sont pas dangereux, contrairement à ce que l’ancienne école tentait de faire croire, cette école confondant entre effets de la radioactivité artificielle dangereuse et effets de la radioactivité naturelle non manipulée.
L’ionisation IN SITU au coeur des cellules, produit directement des acides, des bases, et des radicaux divers, tels HOH, OH, perturbant/déstabilisant directement leur ADN.     

Chacune de nos 100 000 milliards(1) de cellules comptent jusqu’à 200 000 milliards de molécules, elles-mêmes formées d’ensembles de nombreux d’atomes. C’est un monde absolument prodigieux, très compliqué,  qui se  gère selon des lois précises et harmonieuses que nous NE devons en aucun cas perturber « à la racine » dans leur fonctionnement, sous peine d’affliger tout l’ensemble du corps de maladies graves.   

Note (1) : Pour un homme de 70 kg.

L’action nocive des rayonnements cités,  s’exerce aisément sur le matériel génétique qu’elle détruit ou désorganise dangereusement, comme nous l’avons précisé.  

On sait que nos cent mille milliards de cellules qui composent notre corps, possèdent chacune de l’ADN (acide désoxyribonucléique), lequel ADN  « dirige » via programmation les développements - comportements -  et fin de vie, (apoptose ou suicide des cellules) de chacune de nos cellules.



4.
Toucher à l’organisation naturelle de l’ADN est une action incroyablement irresponsable, coupable d’ignorance abyssale, et d’un manque de respect total de la création, qui existe. Aucun homme n’est capable de gérer l’ADN, et de prévoir les conséquences de pareilles incursions criminelles.


5
.  Page suivante, nous abordons le calcul de l’irradiation interne que subit un poumon qui retient une particule insoluble d’UA (uranium appauvri qui contient seulement de l’uranium 238, car le minerai a été appauvri en uranium 235) d’un diamètre d’un micromètre  (soit 1 millième de millimètre ou 10- 6 mètre). Cette irradiation fut appelée « effet de proximité » par la personne qui la découvrit dès 1974 et publia sur ce sujet dans une revue internationale à but scientifique en 1978.                           

6.  
Avant d’exposer les calculs démontrant qu’une poussière d’uranium 238 (ou UA) délivre des doses significatives aux environs immédiats du site pulmonaire où elle s’est logée, il faut préalablement savoir :

  que l’uranium métallique U 238 ou UA est un tireur alpha-gamma avec 77% de tirs alpha  d’une énergie cinétique de 4,195 MeV et 23% de tirs alpha d’une énergie de 4,147 MeV ;

  pour les calculs nous retiendrons la valeur moyenne de 4,184 MeV d’énergie cinétique pour les particules alpha émises par l’uranium 238 ou UA ;

• que les particules alpha sont 7348 fois plus lourdes que les électrons, et qu’elles perdent toute leur énergie cinétique sur une distance très petite de 50 micromètres ou de  1/20ème  de mm, ce qui produit une énorme ionisation des cellules concernées ;

Ce fut une grave erreur par le passé de sous-estimer la nocivité grave des particules alpha agissant à partir de l’intérieur d’un organisme.

CALCUL DE L’EFFET DE PROXIMITE PROVOQUE PAR DE L’URANIUM  AYANT PENETRE  A  L’INTERIEUR  DE  L’ORGANISME

7. Nous considérons que toute particule qui pénètre l’organisme est une sphère, cela pour la facilité des calculs. Le volume d’une sphère est de 4/3  x  
p x  R3  =   8/6 x p x  (D/2)3  =  8/6 . p . D3 / 8  =   1/6 . p .  D3   C’est cette dernière équation qui est notre relation de départ : (0)


a. Volume
supposé sphérique pour la facilité du calcul, d’une particule d’un diamètre de 10 - 6 mètre ou d’1 micromètre de diamètre :   
V
 =  1/6  x  p x  D 3    =  1/6  x  p x (10 - 6  mètre) 3    =  1/6 .  p . 10-18  m 3
ou  1/6
p . 10 - 15 litre           La réponse soulignée ci avant est notre        relation (1).


b.  Poids d
’une particule d’uranium 238 (ou d’UA) supposée sphérique et d’un volume donné par la relation (1) ci avant (diamètre de 1 µm) :

Un litre d’UA pesant 18 950 grammes
, on peut écrire, si  L représente un  litre d’UA :
1/6
p . 10 - 15 L  pèse  1/6 . p . 10 - 15  x  18 950 g  
ou   1/6 .
p . 18,95 . 10 - 12 gramme                                                                   relation (2).

La réponse soulignée ci avant donne notre relation (2)
qui est le poids de la particule d’UA .

Calcul de la radioactivité de la particule définie par la relation (2).
Le nombre de désintégrations par seconde que dégage la particule d’UA considérée, d’un diamètre d’un micron, est en rapport direct avec le poids connu d’un curie d’U 238 qui pèse 3 tonnes d’uranium 238, et qui présente 37 milliards de désintégrations par seconde ou Becquerels (Bq). Le nombre de Bq ou désintégrations par seconde observé, dépend  essentiellement du poids de l’UA examiné. On peut par exemple calculer combien  1 gramme d’U 238 (ou d’UA) donne de Bq . La réponse sera que  37 milliards de Bq étant issus de 3 tonnes d’U 238,  on aura que 1 gramme d’U 238  donnera 3 000 000  de fois moins de désintégrations,  soit  qu’on aura  12 333 Bq  par gramme d’U 238.

Ou bien que : 1 gramme d’U 238 délivre 12 333 Bq ou désintégrations par seconde, ceci pour information.

C. Nombre de Bq (désintégration par seconde) délivré par la particule d’UA considérée.
Ce nombre vaut : p . 18,95 . 10 -12 g . 1/6 . 37 Bq .  10 9 . 1/3 000 000 =
p . 10 – 3 . 37 . 18,95 . Bq . 1/6 . 1/3 000 000                                                 (relation 3).

D. Calcul du nombre d’erg libéré par seconde par la particule,
sachant que 5 MeV  =  8.10 – 6  erg (1 erg valant 10 – 7 joule) et 4,184 MeV (valeur moyenne de la particule alpha de l’UA) valant 6,7. 10– 6 erg.

Le nombre  recherché vaut
:
p
. 10 - 3 . 37 . 18,95 . 6,7 . 10 - 6. 1/6 . 1/3000000 . erg / sec                     (relation 4).


E. Calcul du volume de la sphère de chair irradiée de 50 µm de rayon =

Vsph  = 4/3 .
p . (50 . 10 – 6  m)3 =
4/3 .p . 125 . 10 - 12 litre                                                              (relation 5).


F. Calcul du poids d’une sphère de chair de 50 µm de rayon :

On peut estimer que le poids d’un cm 3 de chair  = le poids d’un  cm 3  d’eau ou 1 gramme et qu’en conséquence le poids de la sphère de chair envisagée (irradiée) est de :

4/3 .
p . 125 . 10 – 9 g.                                                              relation (6)


G. Irradiation en erg par gramme et par seconde de la sphère de chair ionisée par les tirs alpha émis par la particule d’UA d’un µmètre de diamètre, particule prisonnière dans un poumon :

Le résultat recherché est donné par le rapport suivant : relation (4) divisée par la relation (6).

p . 10 - 3 . 37 . 18,95 . 6,7 . 10 - 6. 1/6 . 1/3000000 . erg / sec divisé par 4/3 . p . 125 . 10 – 9 g  =

1, 569017 .  10 – 6  .  erg . sec -1  .  g -1
                                                          relation (7)


Comme une année contient 3,1536 . 10 7  secondes, on constate une irradiation interne pulmonaire et ponctuelle de 3,1536 x 10 7 x 1,569017 x 10 – 6 erg par gramme par année  =

49, 382275 erg par gramme par an.  Soit en RAD : (49, 382 / 100) RAD par an ; et comme l’EBR (2) des alpha est de 10, on a le résultat final suivant :

 4, 938 REM par an dans la sphère vivante irradiée par l’UA.

En tenant compte de la valeur arrondie nous avons donc une irradiation prouvée, ponctuelle permanente qui totalise 5 REM (0,05 sievert) par an infligée à une partie du poumon  par une poussière d’UA d’un diamètre d’1 micromètre ou millième de millimètre (donc invisible à l’œil) dans une petite sphère vivante appelée ‘hot zone’. C’est l’expression même de « l’effet de proximité » en une zone ponctuelle interne. En tenant compte également des  irradiations GAMMA que nous pouvons évaluer au 1/5ème des irradiations alpha, nous avons
une irradiation annuelle totale ponctuelle de

5 REM (alpha) + 1 REM (gamma
) =  6 REM (totaux) par an
et par emplacement d’une poussière d’UA d’1 µm de diamètre bloquée dans un poumon.   

                                            Relation (8

Note 2
: EBR = facteur d’Efficacité  Biologique Relative, qui donne les dégâts biologiques en REM étant donné que 1 RAD x l’EBR = X REM.  L’EBR varie avec le type de rayonnement : il vaut 1 pour les gamma,  les rayons X,  et les bêta,  il vaut de 10 à 20 pour les alpha, et 20 pour les tirs neutroniques.

Note 3
:  Si un amas de poussières d’UA de 5 micromètres de diamètre reste prisonnier dans un poumon, nous aurons une irradiation de 6 rem/an  x  5 3  =  750 rem/an,  dans une « hot zone » d’où partira le cancer.
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Fait par Maurice-Eugène ANDRE, ancien officier instructeur en protection nucléaire (NBCR) (Belgian Air Force), auteur spécialisé en protection NBCR à  4600 Visé, Belgique.

Troisième édition pouvant être reproduite librement à partir du 4 août 2004.
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Dépôt légal  à la Bibliothèque Royale de Belgique au mois d’août 2003.
Original imprimé en Belgique dans « Textes d’Antipas – Tahat  Kôl New » au mois d’août 2003.