Le 6 août 1945, la première bombe atomique à avoir
été lâchée sur une ville explosait sur Hiroshima.
Pour commémorer cet anniversaire, et en souvenir des victimes
civiles de cette catastrophe (200.000 à 300.000 morts immédiats
et différés) - suivie le 9 août par celle de Nagasaki
- le Collectif citoyen « Vivre sans nucléaire » a décidé
de mener une action symbolique le 6 août devant le CEG - Centre
militaire de Bèdes à Gramat (Lot).
Le CEG
a en effet contribué à la mise au point d’armes nucléaires
(essais en Algérie) et effectué des essais de tirs d’armes
à l’uranium appauvri (plus de 1.000 tirs depuis 1987
- dont un tir raté avoué en 1991) pour le compte de plusieurs
pays, dont la France et l’Angleterre - qui font partie avec les USA
et la Russie des 4 pays reconnus pour produire de telles armes, aujourd’hui
possédées par plus de 15 pays dans le monde.
L’Uranium appauvri (UA) est un sous-produit de l’industrie nucléaire civile. Ce déchet radioactif, pyrophorique (qui s’enflamme à l’air) et toxique provoque une pollution des sols pour des milliards d’années, une dispersion irréversible dans l’atmosphère terrestre de particules microscopiques d’uranium, et une contamination des êtres vivants entraînant cancers, leucémies, mutations génétiques et naissances monstrueuses…
L’armée
explique avec cynisme que les tirs à l’UA doivent être
effectués en milieu confiné (sous dôme pour retenir les
poussières radioactives) or ces précautions ne peuvent évidemment
pas être tenues sur les lieux de conflits. Ainsi l’usage des armes
à l’UA s’est banalisé depuis 1991, dans les Balkans,
au Kosovo, en Afghanistan et en Irak, où quelques 350 tonnes d’UA
ont été déversé pendant la 1° guerre du golfe,
et 5 à 6 fois plus en 2003.
• Le Collectif dénonce l’utilisation des armes à l’Uranium appauvri dans le monde et demande à la France, à travers une pétition* lancée par ACDN et le Réseau ”Sortir du nucléaire”, de renoncer solennellement à l’usage de ce type d’armes, à sa fabrication, son stockage, son achat ou sa vente, et d’entamer sans délai le démantèlement de toutes les armes et munitions dont il dispose ou disposerait, contenant de l’uranium appauvri. Leur emploi constitue un crime contre l’humanité.
*Pétition contre l’utilisation de l’UA : http://acdn.france.free.fr/petition/uranium.htm
• Au vu des liens historiques qui unissent le nucléaire civil au nucléaire militaire, le Collectif demande à la France de renoncer à la poursuite du nucléaire civil et à la construction d’un nouveau réacteur nucléaire (EPR), et de réorienter les crédits de recherche en faveur des énergies renouvelables et des économies d’énergie.
Une roulotte pour « Vivre sans nucléaire » sera à Gramat le vendredi 6 août à partir de 15 heures et se rendra devant le CEG en fin d’après-midi où un monument sera dressé en souvenir des victimes du nucléaire civil et militaire, et un temps de silence observé.
Nous invitons la population et les élus à venir participer à cette action.
Le Collectif citoyen “Vivre sans nucléaire"
avec le soutien : le Groupe “Sortir du nucléaire Lot“, le Réseau Sortir du nucléaire,
l’Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire (ACDN),
la Confédération paysanne du Lot, les Verts, la LCR, VITES et Bien profondContact presse : 06.30.40.96.64 - 05.65.38.08.39 - ACDN : 05.46.74.08.60 - http://acdn.france.free.fr
Groupe “Sortir du nucléaire Lot“ : “Lafargue“ 46170 Sainte-Alauzie - Tel, Fax, Rep : 05.65.22.91.11
> Argumentaire
en version anglaise
- "Living nuclear free"
> Communiqué de presse de l'action - avec photos
> Communiqué de presse d'ACDN
Matériel à télécharger :
> Tract avec argumentaire (format pdf - 652 ko)
> Tract en français et anglais (format pdf - 668 ko)
> Tract avec pétition UA (format pdf - 160 ko)