Lascaux

4Samedi 29 juin 2002 et dimanche 30 matin

3° Nuit contre l'enfouissement des déchets
radioactifs et pour la sortie du nucléaire

conférence de presse pour le départ de la marche Lascaux/ Bure, le 17 juin 2001

de gauche à droite : Michel Lablanquie (Bien profond), Fréderic Marillier (Greenpeace), Bérénice Vincent (Verts Dordogne), Patrick Quemper (Bien profond), Pierre Bateson (Serènes Sereines), Stéphane Lhomme (Sortir du nucléaire), André Larrivière (marche vers Bure), Jean Labeille (Maire de Montignac)

    - le 15 avril 2000 : 1ère manifestation inter-régionale à Lascaux contre l'enfouissement des déchets nucléaires - marche symbolique jusqu'aux grottes de Lascaux avec la batucada Sambatifol.

    - le 16 juin 2001 : 2ème manifestation pour saluer le départ de la marche Lascaux/Bure et concert avec les Rageous Gratoons, Philo, les Clopeurs, la Sambatifol, Anarcophsychotiques, et Simple Time...

    - le 29 juin 2002 : 3ème Nuit contre l'enfouissement des déchets radioactifs et pour la sortie du nucléaire.

    Pour la 3° année consécutive, la municipalité de Montignac (commune des grottes de Lascaux) accueille et soutient l'initiative des collectifs opposés à l'enfouissement des déchets nucléaires.

Extraits de la conférence de presse donnée le 17 juin 2001 pour le départ de la marche Lascaux/Bure :

    André Larrivière : "Il faut réaliser que nous faisons partie des générations les plus nuisibles de la planète : pour 30 ans de confort électrique, on va offrir 100.000 ans de déchets aux suivants, c'est en soit obscène. La symbolique de Lascaux que nous avons choisie est importante, car quand on est conscient du passé lointain, cela peut nous aider aussi à être conscient de notre futur lointain. Nous sommes maintenant dans un moment inouï de l'histoire humaine : nous avons les capacités technologiques de notre bétise, ce qui nous oblige à s'auto-discipliner plus qu'avant et à faire des choix ; tout ce qui est faisable n'est pas à faire automatiquement. Il y a maintenant d'autres manières de produire et de se comporter face à l'énergie, il est ainsi maintenant réaliste de se passer du nucléaire. Le symbole de Lascaux sert aussi à bien illustrer l'impact de l'homme dans le temps et dans la Terre. C'est un truc de communication de se servir d'un trou noble de réputation mondiale, pour parler d'un trou ignoble, encore trop peu connu du public en dehors des milieux militants".

André Larrivière est l'organisateur de la marche de 5 semaines, partie le 16 juin 2001 de Lascaux pour rejoindre Bure, où se construit un Centre d'enfouissement des déchets hautement radioactifs en couche géologique profonde.

Mr Jean Labeille : "A Montignac nous avons énormément de chance car nous avons Lascaux : une grotte vieille de 18.000 ans et qui est un joyau, nous n'aurons jamais l'équivalent de ce que d'autres communes pouraient avoir de beaucoup plus noir et qui empêcheront leur développement ; donc je veux marquer ma solidarité avec d'autres élus qui se trouvent confrontés à des problêmes où l'homme n'est pas assez représenté. Concernant les énergies renouvellables, en tant qu'élu je peux vous dire qu'il y a des choix à faire, ne serait-ce que pour des chauffages collectifs. De nouvelles formes d'énergies naissent et progressent malgrè le peu de capitaux investis. Ce qui m'interessait dans le Mouvement vers Bure c'est le collectif. Le collectif, c'est l'information, et c'est la réunion d'un nombre représentatif de citoyens pour toute cette progression, avec une foule d'idées pour le progrès de l'humanité. On n'a pas d'autres solutions que d'aller dans ce sens là pour l'homme. Les énergies renouvellables, cela peut-être le bois par exemple, et peut-être que l'homme retrouvera sa place dans son rapport avec la nature, et pour la gestion différente de notre agriculture. Je suis très content d'avoir pu participer à aider le Mouvement par un petit peu de logistique ; cela me semblait être une obligation".

Mr Jean Labeille est Maire de Montignac et a apporté son soutien à la Marche du "Mouvement vers Bure".